Noblesse militaire de France

On tape pour la Couronne, on tape pour l'Eglise, mais parfois faut s'en aller taper causette...

Une paie qu'il n'a pas posé le bout d'une botte ici le Capitan de Talus et de Coquelicots... Une certaine Vicomtesse de Cheylles y officiait alors comme grand prévôt... Le temps passents, les hommes le subissent mais certains restent les mêmes. Alors on s'ébroue d'un coup de tête à gauche puis à droite et ainsi revient-on à la réalité, fixant l'huissier de service assuré.

Le bureau pastel je vous prie ! Je suis au bénéfice d'une invitation.

Va falloir attendre, il le sent bien, vérification de ceci, vérification de celà... histoire habituelle quoi...

Tout juste arrivé à Paris, le Baron n'avait point eu le temps de se changer, encore moins de se laver. C'est donc poussiéreux qu'il arrivait dans le château parisien, s’arrêtant pour demander son chemin aux nombreux serviteurs qui arpentaient les couloirs.

Tandis qu'il désespérait de trouver le lieux où il était attendu, une silhouette familière apparut. C'était Le Vicomte Namaycush, et il était là pour les mêmes raisons.

S'avançant à grandes enjambés, il salua son ami d'une accolade fraternel.

Salut Vicomte; enfin je vous trouve dans ce labyrinthe !

Jetant un coup d'oeil autour de lui, il poursuivit.

Je suppose que vous nous avez fait annoncer ? Ainsi donc, nous n'avons plus qu'à mettre notre patience à l'épreuve.

Au détour d'un couloir une bonne surprise :

Baron, ravi de te voir en ces lieux, comment vas-tu ?

Où loges-tu à Paris ? Puis-je te proposer un logis ?

Mais, je vois que tu n'es pas seul, qui est ton compagnon ?

Mais je t'assaille avec mes questions, tu dois être fatigué après ton voyage.

A accolade offerte répondit accolade partagée doublée de clin d'oeil de bon augure.

Salut Baron !puis à mots couverts...Laisse tomber l'étiquette pendant qu'on est seuls et tant que le fonctionnaire n'entend rien...inutile d'attirer l'attention.A peine chuchotement soufflé que débarque une connaissance de Burin qui déjà pose trop de question. Ah ben pour la discrétion, tout commençait bien... Ainsi tout sourire, tête légèrement penchée vers le nouvel arrivant, il mit bien en place le brassard croisé sur son épaule, histoire de montrer façade.

Quelques mots échangés avec Namay que paraissait déjà une autre tête bien familière. Quelques questions fusèrent sans déranger le Baron qui était ravis de trouver ici un si vieil ami.

Kref ! J'ignorais que tu étais ici-lieu. C'est un plaisir de te voir.

Je suis sur Paris pour quelques jours et j'avoue ignorer où je dormirai ce soir.

Le baron éclata de rire; cette situation ne le dérangeait pas le moins du monde, mais il est vrai qu'il était venu en toute hâte et n'avait pas pris le temps de s'intéresser aux conditions de son court séjour parisien.

Il reprit soudain un semblant de sérieux pour désigner le Vicomte Namay.

Voici le Vicomte Namay; un vieil ami qui partage bien des loisirs avec moi ...

Tandis qu'il parlait, un serviteur vint les chercher et le Vicomte Namaycush le suivi.

Il semblerait que ce soit pour nous.

Nous devrions nous recroiser Kref; fais moi savoir lorsque tu auras du temps. On m'a dit que les tavernes parisiennes sont fameuses !

Amusez-vous bien, dès que tu as fini je vais te faire découvrir quelques belles adresses parisiennes. J'espère qu ele Vicomte Namay sera des notres ...

D'un geste de la main il salua son ami puis se dirigea vers le Secrétariat d'Etat.

Theodal de Belle-Rivière arriva...Et vit toute cette noblesse...Ses pairs...Ses ainés...Et en fut grandement impressionné, lui qui n'était qu'un capitaine d'une maison ducale et un Lieutenant.

Euh...Bonjour tout le monde...Je suis Theodal de Belle-Rivière, fils de Dame Thibali de Belle-Rivière, Maréchale de France...