Arrivée du capitaine des chardons noirs

Suite à une lettre reçue de la part du maréchal, Fayom se rendit aussi vite qu'il eut pu à Paris afin de le rencontrer. Arrivé devant les gardes du palais, il montra la missive afin de pouvoir entrer. Puis il se rendit à l'aile est où se trouve les bureaux de la connétablie. Une fois à l'intérieur, il croisa une personne et lui demanda :

sieur (ou dame), pouvez vous me dire où je peux trouver le maréchal Erasme de Cardevac d'Havrincourt ? Je suis Fayom de Niort et il m'attend.

Rapidement prévenu il arrive d'un pas tranquille. Il salue les gardes pour les congédier et hoche légèrement la tête en guise de salue au nouvel arrivant.

Le bonjorn Mossu,

Erasme, enchanté de vous rencontrer en personne. Vous avez trouvez les lieux, vous estes débrouillard c'est une bonne qualité.

Alors dites moi Mossu, vous pensez que la charge que nous nous apprêtons à vous confier sera dans vos cordes ?

Il l'observe léger sourire aux lèvres.

Le maréchal vint et Fayom s'inclina pour le saluer. Il lui répondit alors :

Je le pense en effet monsieur le maréchal. Et soyez assuré que je ferai tout pour préserver l'autorité de sa majesté et la paix dans son royaume.

La connétablie n'est pas la pour faire ingérence dans les provinces, nous avons auprès des provinces pour but d'apporter un soutient d'information, de conseil, et d'aide militaire en temps de guerre. Nous avons donc pour mission d'être assez proche des provinces pour avoir des informations sur leur effectifs, etc ... afin de pouvoir gérer au mieux les forces armées lors des conflits qui pourraient opposer ces dictes provinces.

Il faut donc savoir se faire diplomate quand il le faut. Il faut donc se rappeler que les LEMR ne sont pas la pour exiger des provinces mais pour se rapprocher au maximum d'elle et arriver à obtenir la confiance des provinces, c'est de cette manière que nous pouvons le mieux travailler.

Si vous vous sentez capable de pareils efforts, alors j'irai vous chercher vos clés pour que vous puissiez accéder à vos bureaux.

Fayom écoutait puis méditait à ce qu'il venait entendre. Après quelques minutes de réflexion, il lui dit :

Bien qu'ayant été de l'autre côté de la barrière avec mon capitanat, je n'ai jamais eu la possibilité d'entretenir ce genre de collaboration dans la mesure où à l'époque aucun lieutenant royal n'est venu à moi. Toutefois depuis quelques mois, je travaille beaucoup avec la maréchale Thibali et je vois très bien, à travers son travail avec les provinces dont elle est chargée et nos actions, ce que vous m'expliquez.

Et pour répondre à votre question, je ferai le travail que l'on attendra de moi.

Passant dans le corridor, son oreile se dressa en entendant son nom mais surtout en reconnaissant les voix.
Elle toqua donc a la porte et passa celle-ci.
Apercevant les deux hommes , elle sourit en les saluant

Messieurs ! Ravie de vous voir en ce lieu, Fayom, quel plaisir de te revoir, dites j'ai rêvé ou j'ai entendu mon nom...je le jure je suis innocente !

La maréchale entra sur cet entre-fait.

Tiens quand on parle de la louve... Bien le bonjour Thibali. Rassure toi, je signifiais à quel point tu faisais bien ton travail.

Sourit à l'arrivée de sa collègue.

Eh bien ma chère vous avez un nouvel admirateur, c'est vostre futur époux qui va en estre heureux.

Rit légèrement et se retourne vers l'homme.

Je vais demander à la connétable de vous donner vos clés comme je vous l'avais dis vous commencerez le travaille et je vous nommerai après avoir vu un peu comment vous travaillez.

Attendez moi un instant je reviens.

Et file demander les dictes clés.

Rit a la boutade du maréchal

Ciel ! s'il fallait ! Il aurait bien des migraines le pauvre .
Mais je ne savais pas Fayom que ce poste t'intéressais, félicitation et personnellement je n'ai aucun doute sur tes capacités

Le maréchal partit chercher les clefs et Thibali le félicitait. Fayom lui répondit :

Pourtant Thib, je l'ai signalé au haut conseil du cercle. En tout cas merci pour tes louanges.

Il lui sourit.

Le maréchal revint et lui donna un trousseau de clef. Fayom le remercia puis lui dit :

vous m'accompagnez à mon bureau ? En chemin, vous m'expliquerez ce que je dois faire pour commencer dans cette nouvelle fonction

[la suite à cette adresse : https://curiarr.forumactif.org/f327-bureau-de-l-anjou je suppose ?]