Accueil et accès pour la Grande Prevoté

On l'avait avertie d'une arrivée. C'est donc dans la hâte qu'elle rejoignit le hall, tête baissée, saluant encore de loin le nez dans un rapport. Bonj...  
Allez savoir si c'était la perte d'équilibre d'avoir relevé la tête trop vite ou juste la surprise de voir un homme Prévôt plutôt qu'une femme -chose peu banale ces derniers temps- mais elle manqua pile à ce moment là de se prendre les pieds dans les pans de sa robe et trébucher.

Humpf ! Le temps d'une seconde, accroupie encore, elle réfléchit à la meilleure façon de retrouver un semblant de crédibilité et choisit d'affecter le naturel, avec peu de réussite il faut l'avouer. Elle se redressa et se réajusta, avant de s'éclaircir la gorge l'air de rien, puis dégainage du sourire n°78 "c'est la plus belle journée de ma vie, tout va bien".
Bienvenue ! Vous êtes un..., l'observe, ...Prévôt donc. Du Languedoc m'a-t'on dit. Je suis Jusoor de Blanc-Combaz, Prévôt des provinces vassales. J'espère ne pas vous avoir fait trop attendre. Suivez-moi je vous prie, je vais vous guider.. Déjà elle se détournait et repartait d'où elle venait. Quelques pas plus loin elle tendit son bras vers lui : Avant que je n'oublie, voici vos clés Prévôt. Et de lui tendre, les yeux de nouveaux plongés dans son rapport.

Ha be le Baron savait qu'il faisait parfois un effet spécial sur la gente féminine, mais jamais aucunes, ne s'était ainsi mise à genoux devant lui, enfin pas dans une salle publique en tout cas.

Il répondit a son sourire par un............sourire

Oui je suis un prévôt, et oui je suis du Languedoc. Ravi de faire votre connaisse, je suis le Baron Bentich de Saint Didier en Velay, donc oui je vous confirme être un prévôt masculin.

Nouveau sourire enjoleur

Non l'attente est très agréable quand on voit la rose éclore devant soit et les rayons du soleil reflétant dans vos yeux qui illumine cette pièce.

Je vous vous suis vers les locaux et vous remercie pour ce trousseau

En retard, les cheveux en bataille, le souffle légèrement saccadé... c'est ainsi que la blonde trouva enfin l'accueil de la Grande Prévôté... et malheureusement pour elle, elle n'avait aucune excuse! Elle était déjà venue ici, Cerise lui avait fournit un plan détaillé... mais non, il avait fallut qu'elle se plante de chemin, terminant elle ne savait encore où, pour finir par devoir faire demi-tour et réussir à retrouver son chemin, elle avait vraiment la tête en vrac et ne pouvait même pas mettre cela sur le compte de l'alcool, pour une fois... Et afin d'être un minimum présentable, la blonde prit quelques secondes pour tenter de rétablir de l'ordre dans sa chevelure et également reprendre un peu de souffle. Affichant un sourire sur ses lèvres, elle s'avança vers la silhouette de Cerise, lui déposant une bise sur la joue au passage, en guise de salutation et aussi comme une façon de se faire pardonner son retard...

Bonjour Cerise, comment va tu?! J'espère ne pas être trop en retard...

Je vais bien, merci.

Le sourire de la blonde devint ensuite malicieux, tandis qu'elle rajoutait.

Puis tu sais, je crois qu'en faite nous sommes jamais en retard, nous savons juste arriver au bon moment, laissant un peu d'impatience s'installer!

Et tentant de reprendre son sérieux, la blonde passa nerveusement une main dans sa chevelure blonde, afin d'essayer de faire bonne impression pour la personne qui allait se présenter sous peu.

Jusoor avait donc terminé à son bureau comme annoncé à Cerise et rejoignit le hall d'entrée, accueillie par des voix et un discours tout à fait féminin. Elle sourit d'abord à Cerise puis à son adjointe. Bonjour et bienvenue Dame. Je suis Jusoor de Blanc-Combaz, Prévôt des provinces vassales. Elle lui tendit son trousseau de clés. Voici pour vous, je gage que vous en ferez le meilleur usage. Puis se tournant vers son adjointe. Cerise, je vous laisse conduire votre amie jusqu'à la Prévôté.

Puis tu sais, je crois qu'en faite nous sommes jamais en retard, nous savons juste arriver au bon moment, laissant un peu d'impatience s'installer!

Cerise sourit à sa blondinette.
- Tu as tout à fait raison, j'aime bien ta définition du "retard".

Se retourne quand elle entendit une douce voix, celle de sa Cheffe, elle lui adressa un grand sourire. L'accueil de sa supérieure était comme toujours, très chaleureux.
- Faut faire gaffe avec Miss quand on lui confie des clés, elle force tous les bureaux pour stocker ses trésors.

Griotte rit un peu. C'est vrai! Elle n'avait vu que rarement Miss se déplacer seule. Quand Blondinette arrivait quelque part, elle avait tout près d'elle de délicieux breuvages, pas pour déplaire à Cerise. Bon là, la brunette zieuta autour d'elle et ne vit rien, quoique avec Ana fallait s'attendre à tout, bien pour cela que Cerise l'appréciait.
- D'accord Cheffe! Je m'en charge avec grand plaisir. Je vous remercie d'être venue aussi vite.

Cerise la regarda partir et reposa ses prunelles sur Miss. Elle lui prit le bras et...
- Viens Miss, je te conduis, même si tu connais déjà tous les couloirs, tu vas voir on a fait de grands travaux dans les bureaux de la Grande Prévôté..

A l'arrivée de la Cheffe de Cerise, la blonde lui adressa un sourire avant de prendre la parole.

Bonjour Dame, enchantée de faire votre connaissance. Merci pour les clefs.

Clefs qu'elle prit doucement en main, avant de sourire d'amusement devant le commentaire de Cerise.

Vilaine va! Maintenant tout le monde va connaitre mes petits secrets.

Qui n'avait secret que de nom... car les personnes la connaissant, connaissaient très bien cette histoire et bon nombre avait tentée différentes tortures pour tenter de percer ses cachettes, sans succès!

Je te suis donc, afin de voir les nouveaux aménagements.

(Désolé du double topic, je pensais avoir supprimer ce post)

Et Chadada de suivre son guide en silence.

Le prochain à se présenter avait l'air de tout sauf d'un prévôt. Avec sa petite taille et son foulard sur la tête qui cachait ses mèches blondes en bataille. On aurait dit un matelot. Un ptit matelot grincheux. C'était sa défense quand il était en territoire inconnu.

Hm ? b'jour. Moi nouveau prévôt. Il ajouta vite : du Rouergue

On avait prévenu Ricco et il s'était déplacé personnellement pour accueillir le garde

- Messire Athanasios, soyez le bienvenu... vous avez fait vite !

- suivez-moi à garde royale, il y a du travail qui nous attends