Accès secrétariat d'Etat

Bonsoir,

Je suis Marguerite de Silly, je viens ici a la demande de mon frère Sa Grandeur Henry de Silly, Comte du Périgord

Accès secrétariat d'Etat - Page 12 Bacchusmy6

O Marguerite ! à tes pieds me voici !
Salut ! demeure chaste et pure, où se devine
La présence d'une âme innocente et divine !...
hem hem hem ... grmbl grmbl grmbl norf de norf ! pfffff ! Voyez ce que vous me faites faire à être belle coum ça. Grrrr. Bon. Ca va, je suis au courant. Venez, je vous mène à Dame Anne.

Ne pouvant s'empêcher de sourire largement à la venu de ce... hum.. valet..

Merci du compliment, je vous suis avec une grande joie.

Toujours toute sourire elle alla voir la Dame en question

A nouveau, Bisac passait les portes de la Curie royale, cette fois-ci il ne prendrait pas la direction de l'office du Grand Chambellan, non, à un couloir, il obliqua à droite, direction le secrétariat d'Etat. Dans une poche intérieure de son pourpoint la lettre de convocation de la première Secrétaire d'Etat.
Il croisa moult officiers royaux et autres fonctionnaires du Roy avant de se trouver face à un garde. De son habituelle voix mielleuse et doucereuse, le praticien lança.

Veillez prévenir que Maistre Aymeri Bisac est arrivé. Je crois que Sa Seigneurie, la Baronne de Culan, attend ma visite.

C'est un Bacchus de fort méchante humeur qui reçoit le mire. Et quand le Bacchus est de méchante humeur, ça se voit.

Grmbl... grmbl... pas confiance...grmbl grmbl grmbl
Ouais, je suis au courant. Par ici. Pis l'appelez point Sa Seigneurie. C'est Sa Grasce, d'abord.

Houla, que de temps depuis la dernière fois. Fouler ce sol de marbre inimitable, ces couloirs oubliés depuis qu'elle les fréquentait en tant que brue royale .. Un soupire comme pour chasser d'un souffle les souvenirs qui s’entremêlaient dans sa cervelle.
Un retour aux affaires après une grossesse, rien de tel pour vous redonner le teint d'antan.

On lui avait recommandé de s'adresser à un garde une fois arrivé à proximité, ainsi fut donc fait.

Bacchus vient de descendre du Secrétariat d'Etat. Il espère bien avoir le temps de se jeter deux ou trois godets derrière la pomme d'Adam. Il y avait de la poussière, là-haut. La poussière, ça donne soif. Hélas, trois fois hélas, la comtesse attendue par Dame Anne est déjà là. Il ne reste plus au pauvre Bacchus qu'à s'incliner noblement, se redresser majestueusement, faire une croix sur ses rêves de bière bien fraîche et annoncer de sa voix grave et sonore :

Daigne Votre Grandeur me suivre. J'aurai l'honneur de la conduire auprès de Sa Grasce.

Quelques temps qu'elle n'avait pas remis les pieds à la Curia, et à dire vrai, ça ne lui avait pas tellement manqué. C'était si loin de sa Gasconha qu'elle préférait limiter les visites à Paris au minimum syndical. La dernière fois qu'elle était venue, elle était Adjointe aux Menus Plaisirs, mais sa maladie s'était acharnée sur elle, la contraignant à démissionner. D'autant que les Menus Plaisirs la forçaient à se rendre plus souvent à Paris, et au Louvre. Tandis que le Secrétariat d'Etat, elle pouvait écrire des courriers depuis sa Gasconha, pour en donner des nouvelles. Et ça, elle préférait !

-Kaixo m'sieur l'garde ! J'ai r'çu une convocation d'Sa Grâce d'Court'nay pour l'Secrétariat d'Etat. C'vous qui m'conduisez ?

Maryan d'Ambroise a été, en son vivant, une beauté. Le bon Bacchus s'attend donc à voir débouler une blonde éthérée, à la grâce émouvante, au verbe fleuri.

Kaixo m'sieur l'garde ! J'ai r'çu une convocation d'Sa Grâce d'Court'nay pour l'Secrétariat d'Etat. C'vous qui m'conduisez ?

Cela ne ressemble pas du tout à l'idée qu'il s'est faite. Mais en y regardant bien, Bacchus comprend ce que Dame Anne a voulu dire : la gazoute a effectivement quelque chose de feue Maryan.

Oui-da, Demoiselle. C'est par ici !

La Rozette redressa le nez, le garde la regardait bizarrement. Comme s'il s'attendait à voir quelque chose de particulier, qu'il n'avait finalement pas vu. Elle avait un bouton sur le nez ? Machinalement, elle approcha sa main de son pif pour le tâter discrètement. Ben non pourtant, il était bien lisse ce nez.

Elle haussa les épaules en emboîtant le pas au garde.

-J'vous suis dans c'cas !

C'est avec discrétion que l'artésien se présenta à un garde :

- Hum, le bonjour à vous Garde, je me présente Cedric de Virloinval, j'ai été invité par la Première Secrétaire d'Etat Anne de Culan pour un entretien. Pourriez-vous annoncer mon arrivée. Je vous remercie.

Bacchus toise de tout son haut le sieur qui demande Dame Anne.

Tiens, je vous connais, vous. M'semblait bien que ce nom-là me parlait. Allez venez par ici, Dame Anne vous attend.

Et d'enfiler un corridor, quelques escaliers, autant de passages, pour arriver là.

S'incline, sourit et suit le garde.

Hécate sagement installée dans une stalle de l'écurie,Eloise interrogea un huissier qui lui indiqua le chemin à suivre. Couloir, escalier, couloir encore... elle arriva enfin devant ce qu'elle espérait la bonne porte.

Au garde en faction, elle présenta sa lettre de convocation.

Je suis Eloise de Lucas, et j'aimerais parler à Dame Anne-Blanche Cornedrue d'Ambroise-Culan, Premier Secrétaire d'Etat je vous prie. Elle attend ma visite.

La brunette attendit en examinant les tapisseries que le garde alla prévenir la dame.

"Bacchus, m'amenez Dame Eloïse dès son arrivée", qu'elle avait dit, Dame Anne. Justement, voici une dame Eloïse, même qu'elle a un belle lettre signée de Dame Anne. Bacchus sait très bien lire, même si, quand on le regarde, on jurerait du contraire. Comme quoi les apparences sont parfois trompeuses. Il lit même très bien, surtout quand c'est Dame Anne qui écrit, vu qu'il était derrière elle à surveiller ses progrès quand le Père Comis lui apprenait à tenir ses premiers calames.
Il se redresse de toute sa haute taille, rentre comme il peut son énorme bedaine, et énonce d'une voix grave, comme s'il s'agissait d'une Vérité d'Aristote :

Dame Anne attend Dame Eloïse dans la salle d'entretien. Veuillez me suivre.

L'homme n'avait mis que quelques minutes à revenir la chercher.

Citation :: Dame Anne attend Dame Eloïse dans la salle d'entretien. Veuillez me suivre.

La brune le suivit donc aussitôt

Un parchemin du Premier Secrétaire d'Etat lui est parvenu sans plus attendre , elle se dirige Louvre.
Il y a bien longtemps qu'elle n'y a mis les pieds.
Elle se dirige vers un garde en faction

Bonjour , je suis Cassandres De Sigognac ,Dame Anne-Blanche Cornedrue d'Ambroise-Culan, Premier Secrétaire d'Etat m'a convoquée pour un entretien.
Je vous remercie d'aller la prévenir que je suis arrivée

Que de dames, que de dames ! Ce n'est pas pour déplaire à Bacchus, qui a toujours préféré contempler les minois féminins que les trognes de ses congénères. Il fait attendre sa réponse, comme s'il était un peu ailleurs, mais c'est juste qu'il a envie de se régaler encore un peu du spectacle. Evidemment, ça ne peut pas durer toute la journée. C'est bien dommage, mais ça ne peut pas durer. Alors il se décide.

Dame Anne vous attend, Dame. C'est par ici.

Le garde a été rapide
Merci , c'est bien rare de ne pas attendre

Recevant un vélin et profitant d'estre à Paris, je suivis les consignes avec soin. Cette fois, je ne fis pas la même erreur et c'est à pied que j'atteignis le palais du Louvre. Je me présentais distinctement à l'homme d'armes présent.

-Bonjorn Messer, je suis Donhà Hélène Blackney, j'ai écrit à Dame Anne de Culan, elle m'a demandé de venir en ces lieux.

Oh ! qu'elle est mimi, la gazoute !
Non non, ne rêvez pas, Bacchus ne s'est pas exprimé tout haut. Il sait se tenir, le Bacchus. Il prend son air le plus important, et de sa voix de basse, plus faite pour hurler sur les champs de bataille que pour annoncer les gazoutes, mais bon, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, il déclame gravement :

Dame Anne attend Donhà Blackney dans la salle d'entretien. Veuillez me suivre.

L'homme en armes avait lui aussi une moustache comme le vicomte, je la regardais avec curiosité. Il me demande de le suivre, pour sur que j'allais le suivre, je n'avais pas bravé Paris pour rien.

Blondasse qui débarque en catastrophe parce qu'apparemment on a besoin d'elle. Alors on s'habille bien, on se coiffe pas trop mal et on fait un joli sourire en se présentant.

B'jour ! C'pour un remplacement !

Et c'est bien parce que sa frangine c'est la Duduche de Gascogne.

Un remplacement ? Quel remplacement ? Z'êtes sûre de point vous tromper d'étage, ma p'tite d... norf !

Ce n'est pas ainsi qu'on s'adresse à une visiteuse quand on a l'honneur d'être préposé à l'accueil par Dame Anne en personne. Bacchus se reprend.

L'on ne m'a point averti d'un remplacement, Dame. Mais veuillez me suivre, Dame Anne vous recevra.

Et hop ! Comme ça, pas d'impair : ou Dame Anne a oublié de le mettre au courant, et elle attend vraiment la demoiselle ; ou elle ne l'attend pas, et la demoiselle s'expliquera avec Dame Anne sur sa façon de s'introduire ainsi au Secrétariat d'Etat, nomého.

Revenant du Béarn, passant par le Maine et ensuite direction la Curia. Azilize lui avait proposé un remplacement chose qu'ath avait accepté pour la dépanner. Rentrant dans les locaux qu'elle connaissait à cause des rassemblement de guerre lui rappelait des souvenirs. S'adressant à l'entrée après avoir passer les gardes, elle se présenta

Bonjour, je suis Athena de Lavallière. Je suis attendu par sa Grâce Anne de Culan. Pourriez vous la prévenir que je suis dans les locaux. Je vous en remercie.