cleopatre2 Parole d'or
Nombre de messages : 2273 Titre et rang : Baronne de Villeneuve, Dame d'Enfruts et de Sadournin - Directeur de Cabinet région Sud - Heraut Office de rattachement : SE - Herauderie Date d'inscription : 11/11/2010
| Sujet: Charte Royale du Royaume de France (02/1460) Mer 8 Fév - 11:55 | |
| - Citation :
Charte Royale du Royaume de France
Préambule
Le texte qui suit fixe les coutumes fondamentales du Royaume de France et donne un cadre immuable à ses Institutions et son fonctionnement.
La Charte Royale reprend les traditions de la France et fixe de nouvelles normes afin de donner au Royaume son élan dans le temps qui est le nôtre.
La Charte Royale ayant reçu l'aval et le soutien des Grands Feudataires du Royaume de France, elle ne saurait se voir modifiée ou abrogée sans que la même procédure de reconnaissance ne s'applique, au sein de la Grande Chambre.
1/Le Royaume de France
1) La France, Royaume souverain
Le Royaume de France est une monarchie élective.
Le Monarque élu par les sujets du Royaume de France peut être mâle ou femelle, l'Autorité Royale revenant à celui ou celle reconnu par les élections.
Le règne débute au jour des résultats, le nouveau Monarque exerçant dés l'instant son rôle avec toutes les prérogatives, droits et devoirs qui en découlent.
Le Royaume de France se compose de deux entités territoriales distinctes mais cependant indivisibles : les provinces du Domaine Royal et les provinces vassales de la Couronne de France.
Le Royaume de France est terre Aristotélicienne et reconnait la Sainte Église Aristotélicienne et Romaine comme sa Sainte Mère.
2) De l'Autorité Royale.
Le Monarque règne sur le Royaume de France, son autorité s'exerce sur les pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires dans les limites de la présente charte.
Le Monarque en tant que porteur de la Couronne possède, le temps de son règne, l’ensemble des biens, moyens et domaines royaux de la Couronne de France.
Le Monarque est le garant de l’intégrité et de la souveraineté du Royaume, dans sa composante territoriale, sécuritaire, économique, juridique, diplomatique et judiciaire.
Le Monarque ayant le devoir de défendre ses peuples et sujets peut notamment lever le ban, et exiger la levée de l’arrière ban, selon les modalités prévues dans le droit héraldique royal.
2/ Le Monarque
1) Droits et devoirs
Le Monarque est le garant de l’unité du Royaume. Il est la source des pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires.
Le Monarque a le devoir de régner sur le Royaume de France en assurant à ses Peuples Justice, Protection et Subsistance par l'intermédiaire des Feudataires qui lui sont envoyés et qu'il accepte comme vassaux.
Le Monarque est le garant de l’intégrité et de la souveraineté du Royaume. A cet effet Il peut lever le ban, selon les modalités exprimées dans le Codex Levan.
Le Monarque est garant du respect de la religion Aristotélicienne et Romaine.
* Pouvoir exécutif :
Est remise entre les mains du Monarque la gouvernance du Royaume. Il prend les décisions quant au Gouvernement du Royaume. Nul ne saurait s'opposer aux décisions royales sous peine d'être déclaré ennemi de la Couronne, et d'encourir les châtiments qui lui sont réservés.
* Pouvoir législatif :
Ce que le Monarque veut vaut Loi. Le Monarque gouverne par ordonnances lorsqu’Il l’estime nécessaire. Ses ordonnances ont force de loi selon le modus operandi défini dans lesdites ordonnances.
Rien n’est opposable aux ordonnances du Monarque, dès lors qu'elles ne contreviennent ni à la Charte Royale, ni aux lois validées par la Grande Chambre.
* Pouvoir judiciaire :
Le Monarque délègue en partie le pouvoir judiciaire aux Institutions Royales que sont la Grande Chancellerie, la Cour d'Appel et le collège Héraldique. Ces Institutions représentent l'autorité royale mais lui restent soumises.
Le Monarque dispose du droit de Grâce.
Le Monarque peut déclarer félon un de ses vassaux directs et Traitres à la France n'importe que sujet du Royaume ou Ennemi de la Couronne de France les ressortissants étrangers ayant nui à la France.
2) Du Dauphin du Royaume de France
Le Monarque peut nommer un Dauphin du Royaume de France, selon sa seule volonté et du temps seul de son Règne, dès lors que celui-ci est Sujet du Royaume de France et réside dans une province vassale de la Couronne.
Le Dauphin ne peut prétendre au titre d'Altesse royale, sauf s'il est du sang du Monarque.
Le Dauphin a pour tâche d'assister le Monarque au bon gouvernement du Royaume, de le seconder. Il est son premier Conseiller, et siège dans les différentes institutions royales.
Le Dauphin peut suppléer au Monarque, le représenter lors de cérémonies officielles ou de missions diplomatiques.
Le Dauphin de France peut se voir confier tâches et missions par le Monarque.
Les pouvoirs du Dauphin, en cas d'absence du Monarque, sont ceux d'un Régent. Si le Monarque venait à mourir ou se trouvait dans l'incapacité de gouverner, le Dauphin de France lui succède au titre de Régent et s'assure de la bonne tenue des élections royales.
En cas d'absence de Dauphin désigné ou d'indisponibilité du Dauphin désigné, la Régence du Royaume revient au Grand Maître de France.
3) Du Régent du Royaume de France
Le Régent du Royaume de France dispose du seul pouvoir exécutif, et non des pouvoirs législatif et judiciaire.
Le Régent ne peut déclarer de guerre sans l'aval des Feudataires mais peut prendre toutes les mesures nécessaires à la défense de l'ensemble du territoire français en cas de menace portant sur le Domaine Royal ou les provinces vassales, quelque soit la nature de ladite menace.
4) Du Conjoint du Monarque
Le Conjoint du Monarque siège à ses côtés dans les différentes institutions royales.
Lui est dévolu le devoir de Conseil, au même titre que les Grands Seigneurs du Royaume de France.
Le Monarque, s'il le juge nécessaire, peut lui remettre certains pouvoirs décisionnaires afin de le soutenir dans la gouvernance du Royaume de France.
3/ Les Institutions Royales
Afin d'assister le Monarque dans l'exercice la gouvernance de Son Royaume, la France s'est dotée d'Institutions diverses ayant chacune leur rôle et leur fonctionnement .
1) La Très Noble Institution des Pairs de France
* Rôle
Les principales compétences remises entre les mains de la Très Noble Institution des Pairs de France, à titre liste non exhaustif, sont :
- Proposition de lois au Monarque.
- Conseil au Monarque en politique générale pour la gouvernance du Royaume.
- Gestion des relations avec les Provinces du Royaume de France.
- Élaboration du projet de ligne diplomatique du Royaume, à valider par le Monarque.
- Vérification de la validité des élections, tenues hors Domaine Royal.
- Validation des régences.
- Décision sur la poursuite ou non la procédure en Haute Cour de Justice, après clôture de l'enquête par la Grande Prévôté.
- Représentation au sein des Juges de la Haute Cour de Justice, selon les nouveaux statuts de cette institution.
- Saisine des membres de la Curia Regis pour des questions gouvernementales.
- Traitement des appels concernant les jugements émis par le Tribunal Héraldique.
- Vote pour l'entrée de nouveaux Pairs au sein de la Pairie, proposition à valider par le Monarque.
* Mode d'entrée
L'intégration au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France se fait sur dossier répondant aux critères suivants : Noblesse, parrainage d'un Régnant, Connaissance du Royaume de France et implication significative à son service et respect des ratios en cours.
Le Grand Chambellan de France et le Grand Prévot vérifient le respect de ces clauses avant de valider la candidature.
Les Très Nobles Pairs de France procèdent alors à un vote et soumettent leur avis au Monarque qui, seul, peut nommer un Pair de France.
* Fonctionnement
Du Primus Inter Pares Au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, est désigné par élection à la majorité simple, un Pair appelé "Primus inter pares".
Ce "Premier Pair" est appelé à organiser le travail de la Pairie. Il est responsable de l'organisation interne et de l'avancée des dossiers présentés à la Pairie.
Le principe de collégialité de la Pairie ne permet pas à son "Premier Pair" de faire déclaration publique au nom de la Pairie sans approbation préalable de ses membres.
Des saisines Les Saisines sont à déposer au bureau de la Pairie, dès la demande reçue, la Très Noble Assemblée des Pairs de France en fait l'annonce, par le biais du Primus Inter Pares ou d'un autre Pair en cas d'absence de celui-ci. Information est faite auprès des personnes ou des autorités des Provinces concernées par la saisine afin qu'elles puissent apporter les précisions qu'elles jugeront nécessaires.
La Très Noble Assemblée des Pairs de France tâche de statuer et rendre sa décision, en moins de quinze jours à partir du dépôt de la saisine. Si le délai ne pouvait être tenu, en raison de la complexité de la saisine, la Très Noble Assemblée des Pairs publie une information à ce sujet en bureau de Pairie
Le rendu des saisines de la Très Noble Assemblée des Pairs de France étant un pan de l'Autorité Royale, les décisions édictées ne sauraient être remises en question et devront être exécutées sans mauvaises foi ni délais abusif.
Des votes
Le délai de vote est quatre journées maximum.
Les décisions issues d'un vote sont prises à la majorité des personnes ayant voté dans le délai accordé pour le vote.
En cas d'égalité, le processus reprend depuis le début jusqu'à ce qu'une majorité se dégage dans les votes.
Cependant, le Monarque a toujours le dernier mots, en toute circonstance.
Des devoirs des Pairs de France La charge de Pair n’étant point seulement honorifique, il convient à tout Pair d’assumer les responsabilités qui lui ont été confiées, et les devoirs qui lui incombent.
Le devoir de présence. Le devoir de confidentialité Le devoir de réserve Le devoir de collégialité Le devoir d'impartialité
Tout manquement à l'un ou l'autre de ces devoirs est passible de sanction, à la discrétion du Monarque.
De l'incompatibilité de la charge
Les Pairs de France ne peuvent exercer simultanément la charge de Pair et celle de Duc ou Comte Régnants, exception faite dans les duchés circonscrivant le domaine royal .
Tout Pair qui ne se conformera point aux mêmes injonctions se verra immédiatement exclu de la Pairie jusqu'à échéance de ses fonctions dans les duchés et comtés du Royaume.
2) Le Conseil Royal ou Curia Regis
* Rôle Le Conseil Royal se voit confier différentes mission par le Monarque :
Gestion des affaires courantes dans le Domaine Royal :
- Droit d’ingérence via nomination et/ou révocation dans les conseils du Domaine Royal.
Sur décision de la Curia Regis, la mise sous tutelle ou le remplacement des conseillers dans les conseils des provinces du Domaine Royal pourra être mis en place selon les directives du Grand Maître de France avec l'approbation du Monarque.
- Droit de regard dans la gestion économique des provinces du Domaine Royal.
Le Surintendant aux Finances et son équipe du cabinet des Finances ont accès aux comptes de la province à la demande.
Le Surintendant peut étudier et décréter la définition des taxes royales.
- Monopole des forces armées dans le Domaine Royal.
Le Connétable nomme au nom du Monarque les Capitaines Royaux et peut prendre toute mesure qu’il juge nécessaire en cas de manquements.
Le Connétable peut, afin de les protéger, décider d’imposer la présence d’armées au sein des capitales des provinces du Domaine Royal.
Gestion des relations avec les provinces du Royaume de France.
Les Grands Officiers de France peuvent paraitre au sein du Conseil des Grands Feudataires pour s'y exprimer et ce même si la gestion des affaires relatives aux provinces hors Domaine Royal, et hors cadre des Grands Offices, est confiée à la Très Noble Assemblée des Pairs de France.
Des compétences de la Curia Regis en dehors du Domaine Royal.
- A l’exception du cadre de leur office, les Grands Officiers de France ne peuvent agir dans les provinces de la Couronne, sans l'accord des autorités locales ou de l'assemblée des Grands Feudataires.
- A l’exception des campagnes militaires décrétées par le Monarque, les Grands Officiers de France ne peuvent agir en terres étrangères. Cependant, ils peuvent proposer leur entremise aux Régnants de France et aux Royaumes étrangers.
* Composition :
Les Grands Officiers de la Couronne forment le Conseil Royal, ou Curia Regis. En sont membres :
- Le Grand Maître de France.
- Le Grand Chambellan de France.
- Le Grand Aumônier de France.
- Le Grand Écuyer de France.
- Le Grand Prévôt de France.
- Le Roy d’Arme de France.
- Le Chancelier de France.
- Le Connétable de France.
- Le Surintendant aux Finances de France.
- Le Secrétaire d’Etat.
- Le Grand Ambassadeur.
* Mode d'entrée et révocation :
Les charges de Grands Officiers sont octroyées jusqu’à démission ou révocation par le Grand Maître de France ou par le Monarque.
La révocation d’un Grand Officier de France n’a pas à faire l’objet d’une quelconque justification.
Les nominations aux charges de Grand Officier de France sont faites par le Grand Maître de France et rendues publique après aval du Monarque.
Le Grand Maître de France est nommé par le Monarque directement.
Le Grand Maître de France peut être choisi au sein de la Très Noble Assemblée des Pairs de France ou parmi les Grands Officiers de la Couronne en poste depuis plus de huit mois et faisant part de leur désir d'aspirer à la dicte charge.
La nomination en tant que Grand Officier de la Couronne peut être faite par promotion interne ou recrutement externe au bon gré du Grand Maître de France, néanmoins le mérite, l'expérience et l'implication de long terme au sein d'un Grand Office doivent demeurer la première exigence pour prétendre à un poste de Grand Officier.
La charge de Grand Officier de France n’est pas héréditaire.
Au vu de l’honorabilité d’une charge de Grand Officier de France, le baptême au sein de l’Eglise Aristotélicienne et Romaine est considéré comme obligatoire au moment de la nomination, ou, sur accord du Grand Maître de France et du Grand Primat, effectifs sous un mois.
* Fonctionnement :
Le fonctionnement des divers offices royaux est défini par les chartes qui lui sont afférentes. Les modalités définies avant l'édiction de la présente charte au sein des différents Offices demeurent valides, cependant, nul ajout au sujet de ces modalités ne sera permis sans l'aval du Monarque et la procédure habituelle de consultation des Feudataires.
Du Grand Maître de France
Le Grand Maître de France coordonne les opérations de gouvernance du Royaume.
Il nomme et révoque les Grands Officiers.
Des devoirs des Grands Officiers
Les Grands Officiers représentant une partie du pouvoir exécutif délégué par le Monarque, il convient à tout Grand Officier d’assumer les responsabilités qui lui ont été confiées, et les devoirs qui lui incombent.
Le devoir de présence. Le devoir de remplir les missions qui lui ont été confiées. Le devoir de confidentialité. Le devoir de réserve à l'égard des décisions prises par le Monarque.
Tout manquement à l'un ou l'autre de ces devoirs est passible de sanction, à la discrétion du Monarque.
De l'incompatibilité de la charge
Les Grands Officiers de la Couronne ne peuvent exercer de charges de conseiller au sein d'un conseil comtal ou ducal élu, quelle que soit la fonction exercée, fût-elle sans local ni portefeuille, et quel que soit le statut juridique du duché d'exercice, de fonction d'élu municipal.
Tout Grand Officier de la Couronne qui ne se conformera point aux injonctions ci-dessus arrêtées se verra immédiatement relevé de sa charge de Grand Officier, de façon irrévocable sauf mention contraire décidée par le Monarque, et sans possibilité d'interjection en appel.
3) Conseil des Feudataires
* Composition :
Le Conseil des Feudataires est composé du Monarque et de son Conjoint, du Dauphin de France, des Grands Officiers de la Couronne, des Pairs de France, du Primat de France ainsi que des feudataires du Royaume de France soit les Comtes, Ducs ou Régents légitimes des Provinces de France.
* Rôle et devoir :
Du rôle du Conseil des Feudataires
Le Conseil des Feudataires a pour rôle de servir de lieu de discussion entre ses différents membres, traitant des affaires du Royaume.
De la Grande Chambre :
Le Salon des Grands Feudataires est aussi le lieu où se réunit la Grande Chambre : l'ensemble des trois Conseils de la Couronne que sont la Pairie, la Curia Regis et le Conseil des Feudataires. La Grande Chambre a pour rôle de ratifier les Lois Royales, hormis les ordonnances, à l'issue d'un vote. Elle valide également toute modification survenant dans la Charte d'un Grand Office dés lors que le changement entraîne une modification des droits et devoirs liés au serment de vassalité unissant les provinces de France à la Couronne. Les votes se déroulent sur une durée d'une semaine. Les décisions sont prises à la majorité des personnes ayant voté dans le délai accordé pour le vote.
Des devoirs des Feudataires
Les Feudataires ont le devoir de Consilium auprès du Monarque, de confidentialité, de réserve, et de présence au sein du Conseil.
Les Feudataires seront prévenus par le Premier Secrétaire d’État d'une discussion demandant leur participation et leur avis.
L'absence au Conseil des Grands Feudataires, sans raison, explications ou excuses, pourra être considérée comme un manquement aux devoirs du Feudataire, et passible d'une sanction à la discrétion du Monarque.
Des Régents
Est appelé Régent toute personne dirigeant une province Françoise sans bénéficier de la légitimité de comte ou duc régulièrement élu par les habitants de ladite province. Par extension est appelé conseil de régence toute équipe administrant une province Françoise sans bénéficier de la légitimité accordée par une élection valide par les habitants de la province, ainsi que tout conseil ducal ou comtal dès lors qu’il est dirigé par un régent. La Régence nécessite validation par la chambre des Pairs de France et dure jusqu’à la tenue de nouvelles élections comtales/ducales.
Une régence peut-être mise en place notamment dans les cas suivants :
- Suite à vacance du pouvoir (décès, absence, démission du comte/duc légitime) - Invalidation des résultats de l’élection comtale/ducale par la pairie - Défaut d’allégeance au Roy de France - Allégeance refusée par le Roy de France - Prise de pouvoir par révolte ou par la force armée
Elle est soumise dans tous les cas à l'approbation de l'assemblée des Pairs du Royaume de France.
Un Régent/conseil de régence a pour mission d’administrer sa province « en bon père de famille » pour en assurer la stabilité en attendant la tenue d’élections comtales/ducales régulières. Il dirige en conséquence les institutions de sa province.
Toute décision ou mesure prise par un régent/conseil de régence ne peut avoir de portée que sur la durée de son mandat.
Un Régent/conseil de Régence ne peut en aucun cas modifier les orientations de la politique de sa province, réformer ses institutions, ennoblir, engager sa province dans une guerre - attendu qu'au contraire de la défense et de la riposte, l'attaque n'est pas de son pouvoir - céder ou acquérir terres de ou pour sa province.
Un Régent n'étant pas feudataire en titre, et ne pouvant engager sa province sur la durée, il ne peut en aucun cas utiliser les scels officiels de sa province pour sceller et signer quelque document que ce soit. Si le régent n'est pas d'extraction noble, une dérogation peut être accordée par édit scellé du Roy d'Armes de France.
Pour être habilité à administrer sa province, le Régent doit prêter allégeance au Monarque. Il indique ainsi respecter les lois royales, connaître ses prérogatives et devoirs et s'y plier.
Une fois l'allégeance acceptée par le Monarque ou l'un de ses représentants, le Régent est invité à accéder au conseil des Grands Feudataires. Il n'y dispose en revanche pas du vote de sa province, n'étant pas feudataire en titre.
4/ Du Domaine Royal de France
Le Domaine Royal désigne l'ensemble des terres et biens relevant directement du Monarque dont il a l'usufruit viager.
Le Domaine Royal est composé des Duchés de Champagne, d'Alençon, de Normandie et Orléans ainsi que du Comté du Maine (provinces royales) et de l'Isle de France (terres royales).
Des Terres Royales
L'Isle de France est un ensemble de terres que le Souverain réserve aux sujets qu'il souhaite honorer par vassalisation directe.
L'Isle de France est soumise aux lois Royales mais leur gestion revient à leurs détenteurs.
Toute transmission d'une terre octroyée en Isle de France est soumise à une taxe due par l'héritier, fixée par ordonnance royale et ne pouvant excéder 500 écus, versable dans le mois suivant la succession.
Des Provinces du Domaine Royal
Le Monarque confie la gestion de ses terres aux représentants de ses sujets, désignés comme tels par les lois provinciales et élève les-dits représentants au rang de Duc ou de Comte en les prenant pour vassaux au cours d'un échange de serment public.
Chaque Régnant, assisté de son Conseil, gère une économie comprenant le sol et le sous-sol, la sécurité, la justice et la diplomatie en tant que représentant de la Couronne de France.
Tout Régnant se doit de protéger les terres et bien du Souverain, de veiller à la protection de son peuple, de participer aux débats tenus au Conseil du Domaine Royal et son Prestige et de verser à la Couronne l’impôt royal selon les modalités définie par le Surintendant des Finances.
Toute atteinte aux Provinces du Domaine Royal constituera un crime de lèse-majesté et sera traité en conséquence. A contrario, les actions d'une Province du Domaine Royal sont représentatives de l'ensemble.
Des tutelles royales
Si la Couronne ou ses Institutions vient à considérer une province royale comme en situation de crise, le Monarque ou le Grand Maitre de France sont en droit de décréter la mise sous tutelle de tout ou partie de la dicte province.
La déclaration de mise sous tutelle devra stipuler le(s) motif(s) ayant entrainé la décision, les représentants de la Couronne chargés d'organiser et/ou de diriger la tutelle, leurs droits et devoirs.
De l'extension du Domaine Royal
Il appartient au Monarque de décider d'étendre la surface du Domaine Royal à des provinces en faisant la demande, notamment en cas de difficulté économique prononcée ou face à des provinces ayant agit contre les intérêts du Royaume de France et nécessitant l'attention prononcée du Monarque.
Cette intégration ne saurait être soumise à la moindre notion de temporalité et ne pourra aucunement être remise en question sans l'aval du Monarque, du Conseil du Domaine Royal et de la Curia Regis.
5/Des prérogatives des Provinces de France
Les provinces du Royaume de France sont vassales de la Couronne . Si les provinces de France ne sont pas possession de la Couronne, l'appartenance au Royaume de France donne, en ces provinces, des droits inaliénables partant du respect de la suprématie de l'Autorité Royale au sein du Royaume de France.
Les provinces de France sont liées par le serment d’allégeance avec la Couronne de France. Le serment est renouvelé à chaque nouvelle élection au sein desdites provinces afin d'incarner la pérennité du lien vassalique et le maintien des droits et devoirs de chacun.
En échange du serment de fidélité, conseil et aide, la Couronne de France promet justice, protection et subsistance à son vassal.
Chaque province se voit donc, par son allégeance à la Couronne, garantir une autonomie locale, le droit à se doter de lois et de coutumes locales, de décider de la conduite de sa diplomatie, dans le respect des limites déjà précisées par les décisions royales, notamment pour les accords internationaux, de son économie et de tous les aspects de quotidien. Cette autonomie d’action se veut être le gage de la confiance et du respect des peuples envers la Couronne de France et son Monarque, elle se définit dans les limites établies par les Lois Royales et la présente Charte et se veut inaliénable.
La confiance que la Couronne accorde par l'acceptation du serment de vassalité n'est pas irrévocable. Un régnant qui ne se montrerait pas digne de la confiance royale peut se voir révoquer au cours de son mandat et perdrait toute légitimité et prérogative.
Des motifs de refus d'allégeance
Les provinces du Royaume de France disposent du droit d'élire leurs représentants, lesquels choisissent en leur sein celui qu'ils envoient au Monarque afin que ce dernier, le prenant pour son vassal, en fasse le Duc ou le Comte légitime de sa province, l'un des Feudataires du Royaume de France.
Il convient au Monarque de tenir compte des volontés de ses peuples, néanmoins, il peut advenir que la personne mandée au Monarque ne puisse recevoir l'élévation royale.
Ainsi, toute personne dont l'élection contrevient aux lois ou concordats en cours dans la province, comme établi par la Très Noble Assemblée des Pairs de France, ne peut devenir vassale de la Couronne de France ou légitime Régnant de sa province.
Ainsi tout individu déclaré félon au Royaume de France, traître ou ennemi de la province concernée ou du Royaume de France ne peut devenir vassal de la Couronne de France ou légitime Régnant de sa province.
Le refus, par la Couronne, de valider par l'allégeance et l'échange de serment vassalique, d'une personne se doit d'être clairement signifié, accompagné du motif du rejet d'allégeance et des conséquences qui en découlent. Un tel refus entraîne automatiquement la vacance du pouvoir dans la province concernée.
De la vacance du pouvoir en cas d'absence de Régnant légitime.
Lorsque l'allégeance se voit refusée par le Monarque, le sujet envoyé par ses pairs au Monarque ne peut prétendre à aucune légitimité. Il convient à son conseil ou à son peuple d'agir en conséquence en se mettant en conformité avec la volonté royale.
Deux possibilités alors s'offrent à la Province concernée. La première et la plus simple revient à choisir, parmi le conseil élu, une nouvelle personne qui sera envoyée au Monarque et pourra ceindre la Couronne ducale ou Comtale. La seconde consiste en un renversement du conseil qui conduira à une Régence.
Il appartient au Monarque de demander ou de permettre l'intervention de ses sujets afin de renverser un gouvernement illégitime mettant en péril les intérêts des sujets d'une Province privée de Régnant légitime lorsque la population locale n'est pas en moyen d'agir de sa propre initiative. Cependant la souveraineté de la province concernée n'est en rien amputée et la solution d'appui extérieur reste soumise un caractère éphémère et devant déboucher sur la remise du pouvoir à la population locale .
Des guerres privées.
Lorsqu'un conflit survient entre des provinces vassales de la Couronne de France, il appartient au Monarque d'user de son Autorité et de son devoir de protection pour tenter de ramener la concorde au sein de ses peuples. S'il apparait que les actions initiées par la Couronne à cette fin ne parviennent pas à ramener la concorde, la Couronne devra respecter un devoir de réserve vis à vis des belligérants car il ne sied pas à un Monarque de privilégier une province au détriment d'une autre.
Cependant, la réserve due par la Couronne ne saurait perdurer pour le cas où le conflit perdrait son statut de conflit privé. Il convient d'établir que l'appel à des forces extérieures à la Province et non régies par des pactes ou alliances antérieures au conflit, signifie la fin du statut privé.
Des levées de ban royales.
Lorsque la France est menacée, le Monarque peut appeler ses vassaux et sujets à prendre les armes et à se placer sous ses ordres .
Les provinces vassales de la Couronne se doivent de répondre à l'appel de leur suzerain d'une façon active et significative. Ainsi, chaque province devra envoyer au front, à disposition des armées royales, au moins l'équivalent de 3 personnes, armées et équipées, par bonne ville composant la province.
En cas de levée du ban local, les nobles se faisant représenter par des vassaux ou des tiers devront s'assurer que leurs capacités de combats sont équivalentes (en gros, un 255 de force peut pas envoyer une crevette qui fait 20). L'équipement en arme et bouclier devra être fournit par le noble si le vassal en est dépourvu.
Chaque province doit à la Couronne 40 jours de service armé gratuit par règne royal . Au delà de ces jours gratuits, la participation aux combats royaux sera indemnisée par la Couronne. En aucun cas la fin des 40 jours ne signifie un retrait du conflit ou une désertion légitimée.
Toute province faisant acte de désertion au cours du conflit, ne respectant pas l'autorité de la Connétablie ou refusant de suivre les ordres s'expose à des sanctions.
Des cessions territoriales.
Toute cession territoriale d'une province à une autre, consentie de gré à gré, pérenne ou limitée dans le temps, devra être soumise à l'accord du Monarque, garant de l'intégrité du Royaume de France que la cession concerne une Bonne ville, une mine, un fief, une rivière, une forêt, un bourg, un pan de route, un moulin ou autre. - Citation :
- De par moi, Karyaan Lómàlas, sa Comtesse, la province du Maine s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Comtesse du Maine
De par moi, Edwen de Blanc-Combaz, sa Duchesse , la province de Bourgogne s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais. ".
De par moi, Abeline Cardofer D'Asceline, sa Duchesse , la province de Champagne s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
duchesse de Champagne
De par moi, Seleina Romans, sa Comtesse , la province du Limousin et de la Marche s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Comtesse du Limousin et de la Marche.
De par moi, Jason MacCord, son Duc, la Normandie s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par moi, Louis Vonafred de Varenne salmo Salar, son Comte, le Périgord Angoumois s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par moi, Heimdal von Strass, son Duc, l'Alençon s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par moi, Elanya de Montsenard dicte Sunburn , sa Duchesse , le Bourbonnais-Auvergne s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
dicte Sunburn Duchesse du Bourbonnais-Auvergne
De par moi, LLyr di Maggio et d'Astralgan , son Duc, la Touraine s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Duc-Pair de Touraine
De par moi,Murlok Corvinus, son Comte, le Béarn s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par moi, Capoune de BlueLake, son Comte, l'Armagnac et Comminges. s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Capoune de BlueLake
De par moi, frère Kronembourg de la Duranxie, son Duc, la Guyenne s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par nous, Félix-Auguste Caedes Amro de Chéroy, son Comte, le Rouergue s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
F.A De Chéroy.
De par moi, Néo de Rumet, son Comte, Toulouse s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Néo de Rumet Coms de Tolosa
De par Nous, Ulyne de Varneuil, sa Duchesse, la Gascogne s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
De par Moi, Adrien Desage, son Comte, le Languedoc s'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Adrien Desage
- Citation :
- Moi, Melior de Lioure, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Moi, Marie Alice Jagellon, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Moi, Bess Saincte Merveille Rouben, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Moi, Thibaud-Xavier de Ludgarès, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Moi, Ztneik du Ried, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Lexhor d'Amahir, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Actarius d'Euphor, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Valnor de Lande Morte, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Dotch de Cassel, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Julien Giffard (ig jglth), Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Aaron de Nagan, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, m'engage à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, nous engageons à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Armoria de Mortain, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, nous engageons à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
Nous, Aconit de Longueval, Pair de France, en raison de la nature de la Très Noble Assemblée des Pairs de France, nous engageons à défendre et préserver la présente Charte dans l'intérêt du Royaume de France et de ses peuples, aujourd'hui et à jamais.
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